197 mètres. C’est la hauteur du viaduc de l’Artuby, le plus haut d’Europe pour le saut à l’élastique. Les chiffres, parfois, donnent le vertige, mais la France, elle, donne envie d’y aller, tout là-haut, pour se jeter dans le vide, l’adrénaline plein les veines. Entre ciel et terre, les occasions de repousser ses limites ne manquent pas. Envie de prendre de la hauteur autrement que sur une échelle ? Ici, le grand saut n’est pas une figure de style.
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Et si vous tentiez le saut à l’élastique ?
S’élancer dans le vide, attaché à un élastique, depuis un pont ou une falaise ne s’improvise pas. Dès que les pieds quittent le rebord, c’est un coup de tonnerre en pleine poitrine, puis le silence et quelques secondes au-dessus du monde. L’équipement ? Contrôlé de près, l’élastique accroché aux chevilles amortit l’élan et ramène doucement à la réalité. On garde la marque de ce vertige longtemps après.
Pas question de jouer les cascadeurs sans encadrement. La sécurité encadre chaque saut, peu importe le lieu ou la hauteur, d’une trentaine à 182 mètres comme à l’Artuby dans le Var. Plusieurs manières de vivre l’expérience existent : seul ou à deux grâce au saut en tandem, dans une version pendulaire, sur une tyrolienne géante, ou encore en visant le fameux « toucher d’eau ». Prévoyez entre 35 € et 175 € suivant la formule retenue.
Pensez à des vêtements amples et confortables, laissez bijoux et accessoires au sol, et gardez en tête que la plus belle vue se dévoile juste avant de sauter. Un instant à savourer, entre appréhension et excitation pure.
La chute libre dans les veines : sautez d’un avion
Envie d’aller plus haut, de sentir l’air fendre autour de vous ? Rien de tel que de cliquer sur essayez le saut en parachute pour franchir un nouveau seuil. L’avion grimpe jusqu’à 4 000 mètres, la porte s’ouvre, le cœur s’emballe. Quelques secondes de chute libre à près de 200 km/h, puis l’ouverture du parachute impose un calme inattendu, la terre approche tout doucement.
Trois formules au choix : le saut en tandem, parfait pour un baptême de l’air, le PAC pour devenir autonome dès les premiers mètres et la version à ouverture automatique pour les novices accompagnés. Et pour une aventure partagée, certains avions accueillent jusqu’à 14 personnes à bord. Seule restriction stricte : problèmes cardiaques ou asthme, dans ce cas on s’abstient. Les réservations se font au plus simple sur une plateforme réactive avec service client, l’idéal pour poser toutes les questions et s’assurer d’une expérience sans souci.
Envie de voler sans avion ? Essayez le simulateur de chute libre
Pour ressentir la poussée d’adrénaline sans quitter le plancher des vaches, le simulateur est la piste rêvée. Ici, pas d’avion ni de vertige : une soufflerie géante s’occupe de vous soulever dans un tube transparent. Casque, combinaison, moniteur à vos côtés, et l’illusion d’une vraie chute libre devient bluffante. Deux sessions d’une minute sont prévues, juste ce qu’il faut pour découvrir les sensations d’un parachutiste en vol.
Côté accessibilité, les enfants peuvent eux aussi tenter l’expérience dès 5 ans, s’ils sont accompagnés et détenteurs d’une autorisation parentale. Aquitaine, Auvergne, Bourgogne, Bretagne, Normandie : les simulateurs se sont multipliés dans de nombreuses régions, ouvrant la porte à toutes les envies et tous les âges.
La montgolfière : s’élever en silence
Si vous rêvez d’altitude sans précipice ni secousse, embarquez pour un vol en montgolfière. Le matin ou au coucher du soleil, la nacelle s’élève lentement : à chaque montée, les paysages se dévoilent sans bruit, majestueux. Au-dessus des châteaux de la Loire, c’est un spectacle intime, loin des groupes et des files d’attente : Chambord, Amboise, Cheverny, Chenonceaux prennent une toute autre dimension.
Les vols se déroulent à l’heure dorée, quand la luminosité s’adoucit et les vents se montrent cléments. Pour vivre ce tableau aérien, prévoyez entre 150 et 300 € pour une place adulte, 125 à 150 € pour un billet enfant. Certaines nacelles embarquent jusqu’à 19 personnes, parfait pour vivre l’envolée à plusieurs ou en famille.
Frôler les oiseaux en ULM
Il existe un privilège rare : décoller en ULM au lever du jour, entouré d’oiseaux migrateurs. Accompagné d’un pilote aguerri, vous approchez des volées de grues, d’oies ou de bernaches, parfois à quelques battements d’aile à peine. Ces vols, planifiés le matin pour maximiser l’observation de la faune, se confirment parfois à la dernière minute selon la météo et la migration du moment.
Les meilleures périodes s’étendent du printemps à l’été, propices aux rencontres dans le ciel. Et quand un oiseau longe le cockpit, à portée de regard, le temps s’arrête. Ces quelques minutes suspendues valent bien tous les récits.
Défi vertical, ivresse de l’altitude, douceur du silence ou frisson partagé avec les oiseaux : chaque expérience promet un contraste fort, une émotion authentique. Reste à savoir, une fois tout là-haut : garderez-vous les yeux ouverts vers l’horizon ou vers le vertige ?
